.
.
.
.
.
.
.
à La Médiathèque « LE QUAI » de Condé-sur-l’Escaut
« LA BLESSURE – LA TRAGEDIE DES HARKIS », réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle.
Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés ? Pourquoi seulement 50 000 à
60 000 ex-harkis ont-ils été rapatriés en France avec leur famille ? Pourquoi ont-ils été placés pour la
plupart dans des camps de triste mémoire comme Rivesaltes, rendant leur intégration difficile ?
Victimes et fidèles serviteurs pour les uns, traîtres et collabos pour les autres, nous allons suivre
plusieurs harkis aux destins souvent tragiques pour mieux comprendre cette histoire qui reste une
vraie blessure des deux côtés de la Méditerranée, dans l’histoire de la France et de l’Algérie.
La projection sera suivie d’une conférence/débat animée par Jacques Besson, président de la
Cinémathèque du Nord et du Pas-de-Calais.
au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Déprimé depuis la mort de son épouse, le grand-père de Martin Esposito décide de se remettre à
jardiner afin d'oublier son chagrin. Son petit-fils le filme en train de sélectionner ses graines, le plus
naturellement possible, comme le faisait son ancêtre avant lui, et de travailler dans son potager. De
ses mains expertes et sans pesticides, l'homme de 85 ans parvient à faire pousser tomates et autres
concombres. Le grand-père, qui renaît à la vie, et le petit-fils trouvent là un moyen de vivre une belle
expérience...
au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
Satan délègue, sous l'apparence de ménestrels, deux de ses suppôts, Dominique et Gilles, pour
semer malheur et destruction sur Terre en l'an de grâce 1485. Alors que Dominique réussit sa
mission en soumettant à son emprise séductrice le baron Hugues et Renaud, le fiancé de sa fille
Anne, Gilles faillit à sa tâche en succombant amoureusement devant la pureté d'Anne à laquelle il ne
devait apporter que tourments. Leur amour déchaîne le courroux de Satan qui intervient en
personne pour achever son œuvre de désolation comme il l'entend.
Une métaphore de l'Occupation
Bien qu'il n'ait pas eu les problèmes d'un cinéaste comme Clouzot, on a pu, à la Libération, reprocher
à Carné d'avoir travaillé sous l'Occupation avec des studios tenus par des allemands. Le film « Les
visiteurs du soir » est pourtant un hommage à la Résistance. En effet, Prévert et Carné ont placé le
contexte du film au Moyen-Age car il était très difficile de traiter de leur époque sans qu'on les oblige
à y intégrer des éléments de propagande. Mais il est véritablement question de celle-ci puisque si
l'on inverse la date donnée au début du film, 1485, on obtient 5/8/41 soit le 5 août 1941. Ainsi, dans
cette métaphore de l'Occupation, le baron Hugues représente Pétain, son château le régime de Vichy
et le diable, les Allemands. Et à la fin du film, quand les deux amants sont statufiés par le diable, leurs
cœurs continuent à battre, pour toujours. Ainsi, ces cœurs que rien ne peut empêcher de battre
renvoie à l'esprit de résistance des français (et peut-être à la Résistance même) qu'aucune répression
ne pourra réduire.
au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
En 2022, à New York, qui est devenue une mégapole de 44 millions d’habitants, les ressources
naturelles sont épuisées : misère et famine partout. Il règne en permanence une température élevée.
L’eau est rare. La faune et la flore ont quasiment disparu, la nourriture issue de l’agriculture
également. Les New Yorkais subsistent principalement grâce aux nourritures synthétiques fabriquées
par la compagnie Soylent, des tablettes de forme carrée, jaunes, rouges ou bleues. Un nouvel
aliment vient d’être lancé, le soylent green, beaucoup plus nutritif, cher et disponible uniquement le
mardi : ce jourlà, des émeutes de citoyens affamés ne sont pas rares et sont sévèrement réprimées.
L’inspecteur Thorn enquête sur le meurtre de William Simonson, un ancien directeur de Soylent.
Thorn découvre au fil de ses recherches que cette affaire est loin de se résumer à un simple crime
sordide. Il reçoit des menaces, mais refuse d’abandonner l’enquête… Veritable film d’anticipation,
Soleil Vert ne semble pas daté : Fleischer n’a pas cherché à imaginer un futur radicalement différent
du monde contemporain. En ne se reposant pas sur une surcharge de trucages ou d’effets spéciaux,
Soleil Vert propose finalement une vision d’un monde assez proche visuellement du nôtre. Un choix
qui renforce le réalisme du film, sa crédibilité, et l’impact sur le spectateur qu’ont ses images et les
événements qui nous sont contés. La nourriture est une valeur forte dans Soleil Vert et l’on a
rarement filmé de manière aussi attirante un steak dans l’histoire du cinéma. Par ces images,
Fleischer nous rappelle la valeur de plaisirs simples, qui nous semblent communs mais qu’il faut
veiller à ne pas perdre.